Présentation de Boris Roulyakoff

Je suis né à Saint Petersbourg le 6 avril 1965, d'une mère couturière et d'un père affilié au KGB. J’ai vécu une enfance morose souffrant de maltraitance infligée par mon père et d'une éducation rugueuse.

C'est à l'adolescence que je suis repéré. Jusqu'à mes 12 ans j’ai suivis des cours à l'académie militaire de Moscou avec une facilité déconcertante.
Alors que la guerre fait rage aux portes Moscovites face aux allemands, une large vague de détection se met en place au sein de l'établissement. A ma grande stupéfaction je fais preuve de capacités exceptionnelles d'analyse et d'abstraction aux tests psychomoteurs. Du jour au lendemain ma vie de garçonnet change radicalement, je suis reconnu comme l'un des futurs talents de la Russie. Je pars donc rejoindre une école spécialisée où l'enseignement tourne autour des mathématiques, des sciences et aux études de langues étrangères. J’y suis un entraînement physique soutenu. Ma vie est très intense et à chaque étape de la journée je suis très encadré. J’ai tout de suite senti le parti que je pouvais tirer de cette nouvelle école et j’ai tout fait pour en devenir le meilleur. Je m'en tirais à merveille. Je pense que bon nombre de mes camarades ne mesuraient pas la chance que l’on avait. Ils n'avaient pas conscience de la formidable opportunité que nous avions de sortir du rang.

C'est tout naturellement qu'à 16 ans, j’entre dans l'école du KGB, on ne m'avait pas vraiment laissé le choix mais je dois dire que cela me plaisait. Ma vie allait être excitante.

J’y ai appris tout ce que je sais aujourd'hui sur l'espionnage et le contre-espionnage. J’ai appris à ne pas laisser de traces derrière moi, à savoir changer d'identité, à décrypter des messages et beaucoup d'autres choses.
On m'a aussi enseigné les techniques de combat rapproché et les armes à feu. Je me suis spécialisé dans l'assassinat et la protection des personnes.

A la sortie de l'école, mes capacités m'ont permis d'intégrer l'équipe du camarade Vladimir Korolenko, un agent qui avait connu les services secrets d'avant-guerre et donc mon père. C'est à partir de ce moment que la vie dont j’avais toujours rêvé a réellement commencé. Enchainant avec brio toute sorte de mission passant de l'espionnage industriel à l'assassinat, mes pairs me qualifient de surdoué pour le métier, faisant preuve de tact et de sang-froid pour chacune de mes interventions.

C'est en 1985 que j’ai connu mon plus gros échec avec la perte de données sensibles à cause de l’OTAN. Moi et mes collaborateurs du KGB, avions mis en place un réseau solide d'espionnage au sein de ce groupe, avec pour objectifs de récupérer la liste des actuelles et futures installations militaires ainsi que leurs positions géographiques.
Après plusieurs mois d'infiltration et la récupération intégrale des données sus-citées, nous nous sommes décidés à faire acheminer ces informations vers la Russie sous la forme de micro-films au travers des tableaux du célèbre peintre Stanton MacDonald-Wright. Malheureusement un agent double nommée Mikhail Etchlov alias "Edward Sutton" au sein de mon groupe fit échoué le travail d'une année de labeur et sur les douze tableaux en partance pour la Russie un seul arriva à destination.
Concernant Edward Sutton, Vladimir Korolenko mon mentor, eut la brillante idée de s'en servir quelques années supplémentaires en tant qu'agent double. C'est lorsqu'il apprit qu'il revendait des informations aux anglais en parallèle que Vlad décida de le faire plonger en dévoilant insidieusement son rattachement à la Russie. Sutton fût assassiné par la CIA à Londres en 1987.

Lors d'une opération de protection, je fais la connaissance de Viktoriya Lipovetsky, une jeune et charmante russe au charisme étonnant. Elle utilise régulièrement les ressources du KGB et c'est avec le plus grand plaisir que je travaille en collaboration avec elle de temps à autre en tant que garde du corps personnel.

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