- Chuck Maurice
- Messages : 12
Candidature de Chuck Maurice : L'histoire de "Cline Tistwoud"
Dim 15 Jan - 2:57
Présentation en vidéo : (pour ceux qui n'aiment pas lire)
Présentation du personnage :
- Nom : Cline Tistwoud
- Age : J'ai oublié ma date d’anniversaire (si vous voulez savoir comment cela est possible, prenez connaissance de mon histoire) mais les gens me donne environs la quarantaine.
- Défauts : Têtu, Inconscient du danger, A un penchant pour l'alcool
- Qualités : Loyal, Cordial, Sincère, Avenant
Mon histoire :
Comment pourrais-je me présenter ?
Comment pourrais-je vous faire comprendre qui je suis ?
Et surtout pourquoi j'en suis la et... comment j'en suis arrivé la ?
Comment vous faire comprendre mes névroses, leurs raisons, et leurs conséquences ?
Comment pourrais-je vous faire connaitre les raisons de mon attitude que même moi, dans mes rares moments de lucidité, je trouve choquante et parfois même presque inhumaine ?
Difficile mission que de vous en faire part...
Hum... Je vais tous de même le tenter en me confiant à vous, ici même et maintenant.
Je vais vous raconter l’histoire qui m'a changée à jamais... je n'oublierais jamais...
Peut-être après cela comprendrez-vous mes accès de psychopathie, survenant parfois même alors que ce qu'il reste de mon coté civilisé et social me fait paraitre "normal"... à vos yeux en tous cas...
Cela s'est déroulé peu après le cataclysme ayant engendré le monde actuel dans lequel nous vivons maintenant. Ma petite fille de 8 ans, mon unique enfant, venait de succomber après avoir été infecté par des zombis alors que, restée seule chez nous pendant que moi et sa mère étions parti à la recherche de nourriture, des zombis avaient pénétrés notre demeure et l'avait attaquée. Arrivé juste à temps, elle n'était que légèrement blessée et nous avions cru l'avoir sauvée, mais il n'en était rien. Infectée, en quelques jour elle mourut et se transforma en zombi à son tour, et je dû, de mes propres mains, ... faire... faire ce que je devais faire...
* baisse la tête et prend une longue respiration *
Après cela, ma femme ne fut plus jamais la même. Même si au fond d'elle elle savait que j'avais fait ce qu'il fallait pour sauver l'âme de notre enfant, elle n'accepta jamais cela et m'en voulu toujours.
Elle perdit l'envie de vivre... que dis-je? Comme serait-ce possible de vire dans ces conditions ? Elle perdit même l'envie de survivre.
Elle ne mangeait presque plus, elle devint très faible. En plus de l'immense tristesse qui la submergeait quotidiennement la maladie vint l'affaiblir encore un peu plus. Puis un jour, elle aussi me laissa.... et je dû, à nouveau, faire ce qu'il fallait faire... Et comme je l'avais fait pour ma fille, j'ai dû sauver son âme à elle aussi...
J'étais dévasté ! J'errais dans ce qui restait de Chernarus.. Ce n'était plus le Chernarus que j'avais connu étant jeune, mais le fait de rester dans ces contrées me permettait d'avoir l'illusion de rester prés des miens, maintenant mort... J'avais tous perdu... J'étais devenu un pauvre hère rendu psychologiquement faible par ces deux épreuves successives et la dureté de la vie, et je ne voyais ni comment ni pourquoi relever la tête et continuer de vivre...
Quelques temps plus tard, alors que devenu vagabond et à peine vêtu d'un vieux jean et d'un T-shirt déchiqueté, affamé, j'errais à la recherche de nourriture et de vêtements chauds, j’aperçus l'épave d'un paquebot échoué en bord de mer. A ses abords gisaient quelques carcasses de véhicules terrestres motorisés. Elles étaient corrodées, et très abimés par le sels contenu dans les embruns marins. Je devinais que des combats avaient eu lieu ici, et même les secours en avait pâti. En effet, en guise de vêtement, je trouvais ici une vieille veste de pompier, ici un casque de pompier, et là une vieille arme à feu dont toutes les munitions avaient été utilisés mais qui semblait être toujours en état de fonctionner. Il ne me restait plus qu'a trouver de quoi me nourrir et peut-être pourrais-je supporter de vivre encore une journée supplémentaire dans ce cauchemar qu'est devenu mon monde.
Je vis alors une autre personne semblant être lui aussi à la recherche de ce qui lui était nécessaire. Je lui fit signe, lui parla et lui proposa de s'entraider et faire un bout de chemin ensemble. En effet, de nos jour dans nos contrées, mieux vaux être accompagné et s'entraider. Après s'être mutuellement présenté, nous sympathisâmes et nous partîmes alors en direction de la ville la plus proche.
Cela faisait plusieurs heures que je n'avais rien trouvé à manger, mon estomac se tordait dans mon ventre. Je me risquais alors à demander à mon nouveau compagnon si, dans son sac il aurait de quoi assouvir, ne serait-ce qu'un peu, ma faim. Ce fut mon erreur...
En effet, alors que j'entamais la pomme de terre qu'il venait de me céder, je le vis se saisir d'une paire de menotte, et, avant que j'ai eu le temps de jeter mon met, il me passa ces bracelets, me bloqua les mains dans le dos, et m'entrava. Je ne pouvais plus bouger. Il entreprit alors de me recouvrir la tête d'un vieux sac de pomme de terre qui puait l'urine. Je protestais, je gesticulais, mais rien n'y faisait, j'étais alors aveuglé et prisonnier de ce que je pensais être une personne digne de confiance mais qui s’avérait n'être qu'un bandit de grand chemin. J'étais dans le noir complet. Mon cœur battait la chamade. Je ne comprenais pas ce qu'il attendait de moi... moi qui n'avait plus rien.
Puis des bruits de pas, des voix, et beaucoup de bruit tout autour de moi vinrent à mes oreilles. J'estimais alors à 3 ou 4 personnes le nombre de mes ravisseurs. Je les senti me désarmer, me dévêtir jusqu'à me mettre nu, et alors que je t'entais de protester une voix plus distincte que les autres s'adressa a moi :
- Quel est ton nom ? D’où viens tu ?
Prenant alors mon courage à deux mains, je l'invectivas:
- Et toi qui es-tu. As tu au moins le courage de me dire qui tu es. A moins que tu ne soit qu'un couard qui n'assume pas ses faits ! (en fait, l'adrénaline faisant son effet, j’eus un langage plus ordurier, je dois l'avouer)
Je voulais savoir qui ils étaient... comme si cela allait changer quelques chose... Sur toute la bande qui maintenant me tenait en otage, un seul eu le courage de se présenter. Je déclina alors mon identité.
Puis il me demanda si je faisait partit d'une des nombreuses factions qui se sont créées depuis la catastrophe qui changea le monde. Ce fut quand je lui répondit que j'étais affilié à aucune de ces factions qu'il se fâcha. Il me reprocha de mentir sous prétexte m'avoir déjà vu survivre, voir même me battre, au coté de certaines factions qui, a priori, semblait ne pas être portées dans leurs cœurs. J’essayais de parlementer mais, bien que dans les fait je ne soit effectivement membre d'aucune faction, à leurs yeux, cela ne faisait pas de différence, et ils considérèrent que n'étant pas leur allié, j'étais donc leur ennemi...
Alors, avec un humour non feint, la voix me déclara :
- Tu sais, nous avons un problème. Nous n'avons pas les clefs des menottes que tu porte. Mais comme nous ne somme pas des sauvages et même des hommes bons, nous n'allons pas te tuer; nous allons te laisser vivre... Bonne chance...
J'entendis les pas s'éloigner, les voix de moins en moins fortes, puis plus rien à part le vent de la mer dans mes oreilles. Il partirent. Me laissant seul, entravé, dans le noir, avec aucune possibilité de m'en sortir, et à la merci du premier zombi qui passerait.
Nu, sur le sol, le vent froid venant de la mer me fouettait tous le corps. J'avais froid ,je sentais ma température baisser dangereusement, et mon estomac qui était toujours vide criait famine.
Au bout d'un certain temps, qui me parut une éternité, j'entendis alors une autre voix, une voix d'homme. J'étais partagé entre le sentiment d'être sauvé, et la peur. Et l'avenir me confirma que j'avais raison d'avoir peur.
L'homme, les fait ont montré qu'il s'agissait plutôt d'un monstre, profita que je ne voyais rien et que j’étais attaché et donc sans défense. Il me cassa les jambes à coup de hache, puis me roua de coup, puis il... il... il osa... il le fit... il fit ce qui ne dois pas se faire... Il me ... Il m'a ... Je sentais son corps moite contre mon corps... il força... je hurlais de douleur... je me débattis, j’appelai au secours... Je pleura même... mais personne ne vint à mon aide... J'étais détruit. Détruit physiquement mais aussi psychologiquement.
Son œuvre alors terminé, je sanglotais bruyamment et suppliais. Est-ce que ma détresse l'a touchée ? je ne sais pas. Mais toujours est-il qu'après maintes plaintes de ma part, il accepta de m'enlever le sac que j'avais toujours sur la tête. Après tant de temps dans le noir, la lumière du jour me fit mal aux yeux, et alors qu'elle m'éblouissait je l'aperçu. Il n'avait pas un aspect particulier, il avait même peut-être été un père de famille (avant la catastrophe). Mes yeux trempés de larme ne pouvait soutenir son regard... J'étais anéantis.
Il voulu alors retirer les menottes qui m'entravaient. Mais sans clef se fut peine perdu. Plusieurs fois il frappa dessus, ce qui au passage me fit recevoir plusieurs coups dans le dos ce qui me blessa encore un peu plus, puis il tira tellement fort dessus que mes poignets saignèrent abondamment. Mais rien n'y fit, j'étais et je restais prisonnier, au sol, jambes cassées... sans aucun espoir...
Au cours des heures qui suivirent, il entra dans un délires mystique. Il sortit alors de son sac un vieux magnétophone à cassette qui fonctionnait surement à l'aide d'une vieille pile Alcaline, le déposa à terre, et j'entendis alors une musique s'élever dans les air. C'était un air connu, ... mélancolique, ... dramatique, ... triste, ... sans espoir. Il marmonnait des chants qui semblaient être religieux, je le vit même faire des prières... et moi aussi je me mis à prier pour que tous cela cesse.
Enfin, il sortit sa hache, la même avec laquelle il m'avait cassé les jambes il y avait de cela plusieurs heures maintenant, la leva au dessus de moi alors que je n'était plus qu'un proie sans défense, gisant au sol, ne pouvant courir pour me sauver, ni même tenter de me protéger... Il me dit quelques chose que je ne compris pas... puis je vis l'arme s'abattre rapidement sur mon crane... Il me laissa pour mort...
Quand je me suis réveillé, étais-ce une heure, un jour, une semaine ou un mois après, je ne le sais pas... quand je me suis réveillé, je n'étais plus attaché et avais été transporté à l'intérieur d'un maison abandonnée... je ne su jamais par qui.
Le fait d'avoir été mis à l’abri par un inconnu me fit comprendre que quelques part dans ce monde, l'humanité est toujours présente et qu'il faut aller la chercher pour qu'elle ressurgisse.
Toutefois, ce qui m'est arrivé m'a tellement détruit psychologiquement que je reste victime d'amnésies partielles. J'ai par exemple oublié plusieurs dates importantes de ma vie, ou bien j'ai maintenant énormément de mal à ne pas me perdre alors que j'ai grandi ici, j'oublie même fréquemment des noms de personne que je ne côtoie pas régulièrement. Mais surtout, maintenant je suis fréquemment en proie a de graves crises psychopathiques qui sont aussi soudaines que sauvages et me font parfois commettre des actes barbares et irréversibles.
J'essaye de garder mon coté civilisé et social en tentant de privilégier l'échange et le contact avec mes semblables quand j'en croise, mais plusieurs fois maintenant je dus me résoudre à tuer.. parfois pour me défendre, mais parfois aussi pour voler... ou juste par peur... et je n'en ai même plus honte... ça m'est devenu tristement banal... Je sais maintenant que même si l'humanité persiste, la sauvagerie est maintenant de mise dans ce bas monde.
Depuis j'ai bourlingué avec certaines personnes, certains groupes, quelques uns plus que d'autres. J'ai même parfois accordé un peu de ma confiance à certains. Ainsi, au grès de quelques rencontres, j'ai pu recréer des liens qui ressembles à de l'amitié avec des personnes qui me semble loyales et droites.
Aujourd'hui, avec mes collègues de survie (et néanmoins amis) "Rata" (ratatos), "Killian" (The_shinobi95) et "Yuri" (Infinity) nous formons la faction "Black Trinity" et agissons dans l'ombre, à l’abri des regard et au mépris du danger, pour éclairer notre monde et en tirer le meilleur pour nous... ou au moins le tenter...
Suis-je fou ? Peut-être... vous seul saurez le dire...
Toutefois, si il vous arrive de croiser ma route, ne vous alarmez pas, en général je suis calme et avenant, mais surtout, ne me reparlez JAMAIS de cette histoire, mais gardez la en tête...
... cela nous permettra peut être de survivre à notre rencontre.
HRP :
M’étant lancé dans le streaming sur Twitch, je démarre systématiquement mon Live quand je lance le jeu.
Donc ce que je vois et entend en jeu, ainsi que ce qui se dit sur le canal TS où je suis, est instantanément retransmis en direct sur Twitch.
Par conséquent, si vous avez des secrets à garder, avant d'en faire part, n'oubliez pas de me demander de suspendre la retransmission (le temps de se rendre à un camps caché par exemple, ou de discuter de quelques chose ne devant pas devenir public, etc...).
De même, pour éviter le stream-stalk, je ne nomme jamais clairement les noms des serveurs sur lequel je joue à un temps T, je vous demanderais donc d'en faire de même en ma présence SVP.
Enfin, je m'amuse à monter quelques passages de mes aventures sur Chernarus pour en faire des vidéos que je met à disposition sur ma chaine Youtube (PapyGaming), donc de la même manière si vous ne désirez pas que certaines choses vécues avec moi finissent sur ma chaine Youtube, n'hésitez pas à m'en faire part.
A bientôt InGame
Présentation du personnage :
- Nom : Cline Tistwoud
- Age : J'ai oublié ma date d’anniversaire (si vous voulez savoir comment cela est possible, prenez connaissance de mon histoire) mais les gens me donne environs la quarantaine.
- Défauts : Têtu, Inconscient du danger, A un penchant pour l'alcool
- Qualités : Loyal, Cordial, Sincère, Avenant
Mon histoire :
Comment pourrais-je me présenter ?
Comment pourrais-je vous faire comprendre qui je suis ?
Et surtout pourquoi j'en suis la et... comment j'en suis arrivé la ?
Comment vous faire comprendre mes névroses, leurs raisons, et leurs conséquences ?
Comment pourrais-je vous faire connaitre les raisons de mon attitude que même moi, dans mes rares moments de lucidité, je trouve choquante et parfois même presque inhumaine ?
Difficile mission que de vous en faire part...
Hum... Je vais tous de même le tenter en me confiant à vous, ici même et maintenant.
Je vais vous raconter l’histoire qui m'a changée à jamais... je n'oublierais jamais...
Peut-être après cela comprendrez-vous mes accès de psychopathie, survenant parfois même alors que ce qu'il reste de mon coté civilisé et social me fait paraitre "normal"... à vos yeux en tous cas...
Cela s'est déroulé peu après le cataclysme ayant engendré le monde actuel dans lequel nous vivons maintenant. Ma petite fille de 8 ans, mon unique enfant, venait de succomber après avoir été infecté par des zombis alors que, restée seule chez nous pendant que moi et sa mère étions parti à la recherche de nourriture, des zombis avaient pénétrés notre demeure et l'avait attaquée. Arrivé juste à temps, elle n'était que légèrement blessée et nous avions cru l'avoir sauvée, mais il n'en était rien. Infectée, en quelques jour elle mourut et se transforma en zombi à son tour, et je dû, de mes propres mains, ... faire... faire ce que je devais faire...
* baisse la tête et prend une longue respiration *
Après cela, ma femme ne fut plus jamais la même. Même si au fond d'elle elle savait que j'avais fait ce qu'il fallait pour sauver l'âme de notre enfant, elle n'accepta jamais cela et m'en voulu toujours.
Elle perdit l'envie de vivre... que dis-je? Comme serait-ce possible de vire dans ces conditions ? Elle perdit même l'envie de survivre.
Elle ne mangeait presque plus, elle devint très faible. En plus de l'immense tristesse qui la submergeait quotidiennement la maladie vint l'affaiblir encore un peu plus. Puis un jour, elle aussi me laissa.... et je dû, à nouveau, faire ce qu'il fallait faire... Et comme je l'avais fait pour ma fille, j'ai dû sauver son âme à elle aussi...
J'étais dévasté ! J'errais dans ce qui restait de Chernarus.. Ce n'était plus le Chernarus que j'avais connu étant jeune, mais le fait de rester dans ces contrées me permettait d'avoir l'illusion de rester prés des miens, maintenant mort... J'avais tous perdu... J'étais devenu un pauvre hère rendu psychologiquement faible par ces deux épreuves successives et la dureté de la vie, et je ne voyais ni comment ni pourquoi relever la tête et continuer de vivre...
Quelques temps plus tard, alors que devenu vagabond et à peine vêtu d'un vieux jean et d'un T-shirt déchiqueté, affamé, j'errais à la recherche de nourriture et de vêtements chauds, j’aperçus l'épave d'un paquebot échoué en bord de mer. A ses abords gisaient quelques carcasses de véhicules terrestres motorisés. Elles étaient corrodées, et très abimés par le sels contenu dans les embruns marins. Je devinais que des combats avaient eu lieu ici, et même les secours en avait pâti. En effet, en guise de vêtement, je trouvais ici une vieille veste de pompier, ici un casque de pompier, et là une vieille arme à feu dont toutes les munitions avaient été utilisés mais qui semblait être toujours en état de fonctionner. Il ne me restait plus qu'a trouver de quoi me nourrir et peut-être pourrais-je supporter de vivre encore une journée supplémentaire dans ce cauchemar qu'est devenu mon monde.
Je vis alors une autre personne semblant être lui aussi à la recherche de ce qui lui était nécessaire. Je lui fit signe, lui parla et lui proposa de s'entraider et faire un bout de chemin ensemble. En effet, de nos jour dans nos contrées, mieux vaux être accompagné et s'entraider. Après s'être mutuellement présenté, nous sympathisâmes et nous partîmes alors en direction de la ville la plus proche.
Cela faisait plusieurs heures que je n'avais rien trouvé à manger, mon estomac se tordait dans mon ventre. Je me risquais alors à demander à mon nouveau compagnon si, dans son sac il aurait de quoi assouvir, ne serait-ce qu'un peu, ma faim. Ce fut mon erreur...
En effet, alors que j'entamais la pomme de terre qu'il venait de me céder, je le vis se saisir d'une paire de menotte, et, avant que j'ai eu le temps de jeter mon met, il me passa ces bracelets, me bloqua les mains dans le dos, et m'entrava. Je ne pouvais plus bouger. Il entreprit alors de me recouvrir la tête d'un vieux sac de pomme de terre qui puait l'urine. Je protestais, je gesticulais, mais rien n'y faisait, j'étais alors aveuglé et prisonnier de ce que je pensais être une personne digne de confiance mais qui s’avérait n'être qu'un bandit de grand chemin. J'étais dans le noir complet. Mon cœur battait la chamade. Je ne comprenais pas ce qu'il attendait de moi... moi qui n'avait plus rien.
Puis des bruits de pas, des voix, et beaucoup de bruit tout autour de moi vinrent à mes oreilles. J'estimais alors à 3 ou 4 personnes le nombre de mes ravisseurs. Je les senti me désarmer, me dévêtir jusqu'à me mettre nu, et alors que je t'entais de protester une voix plus distincte que les autres s'adressa a moi :
- Quel est ton nom ? D’où viens tu ?
Prenant alors mon courage à deux mains, je l'invectivas:
- Et toi qui es-tu. As tu au moins le courage de me dire qui tu es. A moins que tu ne soit qu'un couard qui n'assume pas ses faits ! (en fait, l'adrénaline faisant son effet, j’eus un langage plus ordurier, je dois l'avouer)
Je voulais savoir qui ils étaient... comme si cela allait changer quelques chose... Sur toute la bande qui maintenant me tenait en otage, un seul eu le courage de se présenter. Je déclina alors mon identité.
Puis il me demanda si je faisait partit d'une des nombreuses factions qui se sont créées depuis la catastrophe qui changea le monde. Ce fut quand je lui répondit que j'étais affilié à aucune de ces factions qu'il se fâcha. Il me reprocha de mentir sous prétexte m'avoir déjà vu survivre, voir même me battre, au coté de certaines factions qui, a priori, semblait ne pas être portées dans leurs cœurs. J’essayais de parlementer mais, bien que dans les fait je ne soit effectivement membre d'aucune faction, à leurs yeux, cela ne faisait pas de différence, et ils considérèrent que n'étant pas leur allié, j'étais donc leur ennemi...
Alors, avec un humour non feint, la voix me déclara :
- Tu sais, nous avons un problème. Nous n'avons pas les clefs des menottes que tu porte. Mais comme nous ne somme pas des sauvages et même des hommes bons, nous n'allons pas te tuer; nous allons te laisser vivre... Bonne chance...
J'entendis les pas s'éloigner, les voix de moins en moins fortes, puis plus rien à part le vent de la mer dans mes oreilles. Il partirent. Me laissant seul, entravé, dans le noir, avec aucune possibilité de m'en sortir, et à la merci du premier zombi qui passerait.
Nu, sur le sol, le vent froid venant de la mer me fouettait tous le corps. J'avais froid ,je sentais ma température baisser dangereusement, et mon estomac qui était toujours vide criait famine.
Au bout d'un certain temps, qui me parut une éternité, j'entendis alors une autre voix, une voix d'homme. J'étais partagé entre le sentiment d'être sauvé, et la peur. Et l'avenir me confirma que j'avais raison d'avoir peur.
L'homme, les fait ont montré qu'il s'agissait plutôt d'un monstre, profita que je ne voyais rien et que j’étais attaché et donc sans défense. Il me cassa les jambes à coup de hache, puis me roua de coup, puis il... il... il osa... il le fit... il fit ce qui ne dois pas se faire... Il me ... Il m'a ... Je sentais son corps moite contre mon corps... il força... je hurlais de douleur... je me débattis, j’appelai au secours... Je pleura même... mais personne ne vint à mon aide... J'étais détruit. Détruit physiquement mais aussi psychologiquement.
Son œuvre alors terminé, je sanglotais bruyamment et suppliais. Est-ce que ma détresse l'a touchée ? je ne sais pas. Mais toujours est-il qu'après maintes plaintes de ma part, il accepta de m'enlever le sac que j'avais toujours sur la tête. Après tant de temps dans le noir, la lumière du jour me fit mal aux yeux, et alors qu'elle m'éblouissait je l'aperçu. Il n'avait pas un aspect particulier, il avait même peut-être été un père de famille (avant la catastrophe). Mes yeux trempés de larme ne pouvait soutenir son regard... J'étais anéantis.
Il voulu alors retirer les menottes qui m'entravaient. Mais sans clef se fut peine perdu. Plusieurs fois il frappa dessus, ce qui au passage me fit recevoir plusieurs coups dans le dos ce qui me blessa encore un peu plus, puis il tira tellement fort dessus que mes poignets saignèrent abondamment. Mais rien n'y fit, j'étais et je restais prisonnier, au sol, jambes cassées... sans aucun espoir...
Au cours des heures qui suivirent, il entra dans un délires mystique. Il sortit alors de son sac un vieux magnétophone à cassette qui fonctionnait surement à l'aide d'une vieille pile Alcaline, le déposa à terre, et j'entendis alors une musique s'élever dans les air. C'était un air connu, ... mélancolique, ... dramatique, ... triste, ... sans espoir. Il marmonnait des chants qui semblaient être religieux, je le vit même faire des prières... et moi aussi je me mis à prier pour que tous cela cesse.
Enfin, il sortit sa hache, la même avec laquelle il m'avait cassé les jambes il y avait de cela plusieurs heures maintenant, la leva au dessus de moi alors que je n'était plus qu'un proie sans défense, gisant au sol, ne pouvant courir pour me sauver, ni même tenter de me protéger... Il me dit quelques chose que je ne compris pas... puis je vis l'arme s'abattre rapidement sur mon crane... Il me laissa pour mort...
Quand je me suis réveillé, étais-ce une heure, un jour, une semaine ou un mois après, je ne le sais pas... quand je me suis réveillé, je n'étais plus attaché et avais été transporté à l'intérieur d'un maison abandonnée... je ne su jamais par qui.
Le fait d'avoir été mis à l’abri par un inconnu me fit comprendre que quelques part dans ce monde, l'humanité est toujours présente et qu'il faut aller la chercher pour qu'elle ressurgisse.
Toutefois, ce qui m'est arrivé m'a tellement détruit psychologiquement que je reste victime d'amnésies partielles. J'ai par exemple oublié plusieurs dates importantes de ma vie, ou bien j'ai maintenant énormément de mal à ne pas me perdre alors que j'ai grandi ici, j'oublie même fréquemment des noms de personne que je ne côtoie pas régulièrement. Mais surtout, maintenant je suis fréquemment en proie a de graves crises psychopathiques qui sont aussi soudaines que sauvages et me font parfois commettre des actes barbares et irréversibles.
J'essaye de garder mon coté civilisé et social en tentant de privilégier l'échange et le contact avec mes semblables quand j'en croise, mais plusieurs fois maintenant je dus me résoudre à tuer.. parfois pour me défendre, mais parfois aussi pour voler... ou juste par peur... et je n'en ai même plus honte... ça m'est devenu tristement banal... Je sais maintenant que même si l'humanité persiste, la sauvagerie est maintenant de mise dans ce bas monde.
Depuis j'ai bourlingué avec certaines personnes, certains groupes, quelques uns plus que d'autres. J'ai même parfois accordé un peu de ma confiance à certains. Ainsi, au grès de quelques rencontres, j'ai pu recréer des liens qui ressembles à de l'amitié avec des personnes qui me semble loyales et droites.
Aujourd'hui, avec mes collègues de survie (et néanmoins amis) "Rata" (ratatos), "Killian" (The_shinobi95) et "Yuri" (Infinity) nous formons la faction "Black Trinity" et agissons dans l'ombre, à l’abri des regard et au mépris du danger, pour éclairer notre monde et en tirer le meilleur pour nous... ou au moins le tenter...
Suis-je fou ? Peut-être... vous seul saurez le dire...
Toutefois, si il vous arrive de croiser ma route, ne vous alarmez pas, en général je suis calme et avenant, mais surtout, ne me reparlez JAMAIS de cette histoire, mais gardez la en tête...
... cela nous permettra peut être de survivre à notre rencontre.
HRP :
M’étant lancé dans le streaming sur Twitch, je démarre systématiquement mon Live quand je lance le jeu.
Donc ce que je vois et entend en jeu, ainsi que ce qui se dit sur le canal TS où je suis, est instantanément retransmis en direct sur Twitch.
Par conséquent, si vous avez des secrets à garder, avant d'en faire part, n'oubliez pas de me demander de suspendre la retransmission (le temps de se rendre à un camps caché par exemple, ou de discuter de quelques chose ne devant pas devenir public, etc...).
De même, pour éviter le stream-stalk, je ne nomme jamais clairement les noms des serveurs sur lequel je joue à un temps T, je vous demanderais donc d'en faire de même en ma présence SVP.
Enfin, je m'amuse à monter quelques passages de mes aventures sur Chernarus pour en faire des vidéos que je met à disposition sur ma chaine Youtube (PapyGaming), donc de la même manière si vous ne désirez pas que certaines choses vécues avec moi finissent sur ma chaine Youtube, n'hésitez pas à m'en faire part.
A bientôt InGame
- Chuck Maurice
- Messages : 12
Re: Candidature de Chuck Maurice : L'histoire de "Cline Tistwoud"
Dim 22 Jan - 0:53
UP !
Petite mise à jour avec une vidéo de présentation (pour ceux qui n'ont pas envie de lire un pavé ^^)
Petite mise à jour avec une vidéo de présentation (pour ceux qui n'ont pas envie de lire un pavé ^^)
- grabius
- Messages : 62
Re: Candidature de Chuck Maurice : L'histoire de "Cline Tistwoud"
Dim 22 Jan - 17:48
bien venu a toi parmi nous au plaisr de te croiser
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum